L’origine

Je m’appelle Dimitri. J’ai toujours été attiré par l’Art, depuis la plus tendre enfance. De mes premiers dessins d’enfant à l’infographiste que je suis devenu, mon parcours artistique et scolaire m’ont amené à m’exprimer dans différents secteurs comme l’aquarelle, la sérigraphie, l’illustration, la bande dessinée,… et bien sûr la photographie que j’ai découvert dans les années nonante. Depuis je n’ai plus quitté le monde de l’image et ce, grâce d’une part, à 25 ans d’enseignement en traitement d’image et d’autre part à une activité de graphiste. En ce qui concerne l’exploration urbaine celle-ci s’est présentée à moi au début de l’hiver 2015 par l’intermédiaire d’un ami, Jean-Pol Constant, et est, devenue depuis une véritable passion. 

Ma vision

Ce qui me fascine dans la pratique de l’exploration urbaine c’est avant tout de me retrouver complètement seul dans un lieu laissé à l’abandon, c’est un sentiment très étrange… Lorsque je suis dans un tel lieu, je laisse ma vie trépidante et mouvementée sur le pas de la porte. Le temps n’existe plus et je vis un véritable retour dans le passé.

Lorsque je visite un lieu je mets un point d’honneur à respecter celui-ci. En effet, il est inconcevable pour moi de forcer l’accès à un lieu, de casser quoi que ce soit ou de voler le moindre objet.

Je ne me considère pas vraiment comme un «urbexeur» mais plutôt comme un voleur d’image qui capture les vestiges du passé. Ce qui m’attire avant tout dans la photographie d’urbex c’est de saisir les détails. Je passe des heures à chercher le moindre détail qui pour le commun des mortels ne présente aucun intérêt.